Histoire de Cormeray

Un peu d'histoire...

Cormeray est une commune de Loir-et-Cher d'où d'importants personnages ont  tiré leur nom. Outre Eudes, Jocelin et Hugues de Cormeray, nous ne citerons, entre autres, que plusieurs Geoffroy, qui paraissent dans les chartes, de 1170 à 1226, et plus tard Guillaume et Jean de Cormeray, tous deux abbés de l'Étoile, le premier de 1459 à 1469, et le second de 1472 à 1480.
 
Cormeray était au départ un hameau de Chitenay jusque...
1858: Rapports et délibérations: Erection en commune de la paroisse de Cormeray.
Après avoir pris connaissance du rapport n°61, de M. le Préfet; après avoir étudié le dossier de cette affaire et particulièrement le plan y annexé :
La Commission des vœux, se rangeant à l'avis de M. le Préfet, propose d'émettre, comme le Conseil de l'arrondissement de Blois, un vœu favorable à l'érection en commune de la paroisse de Cormeray, et demande que les limites qui lui seront assignées soient celles qui sont indiquées au plan par le liseré vert traversant le village de Chéry et bordant le Gros-Dusson, l'allée et le château de Malabry, ainsi que le hameau de Favras.
 
Extrait de " mémoires de la société des sciences et lettres du Loir et Cher."Edition 1867.
...."Ce Mahy de qui se plaignait si amèrement Jacques Savare, était depuis peu seigneur de la terre de Cormeray, jouissant alors d'une étendue et de droits considérables. Sa charge de receveur général du duché d'Orléans et du comté de Blois lui avait été profitable, car il est articulé par le plaignant que de pauvre qu'il etoit il est à présent riche à Millions..." La famille Mahy possédait encore, dans le siècle dernier, de grands biens dans le blésois, biens qui ont tous passé en d'autres mains. L'infortuné marquis de Favras était un des derniers descendants de cette famille dont plusieurs rejetons subsitent encore au pays Blésois, dans la ligne maternelle.
 
Extrait de " Mémoires de la société archéologique de Touraine." Edition 1842-1899.
Année 1227. — Charte de Guillaume de Noeré et d'Hugues de Cormeray, chevaliers, qui font savoir que Pierre Lndovici, chevalier, a donné en pure aumône, et de leur consentement, à l'abbaye et aux religieux de Marmoutier, la moitié de trois arpents et demi de pré situés dans leur fief et la moitié du ruisseau qui entoure les prés, vulgairement appelés les prés de Chappe.
Actum annogratioe millesimoce xxvn.(Archiv. deMarmoutier,layette dePré-Montant).
 
 
Extrait de " Bulletin de la société archéologique,...du Vendomois" Edition 1867.
"Pour favoriser l'agriculture et le commerce ainsi que l'établissement de marchés et foires dans les plus petites localités, Henri IV ajouta à cet édit les dispositions suivantes
Voulons, ordonnons et nous plaist que tous marchands et autres y puissent aller, séjourner, vendre, troquer, débiter, échanger et acheter librement toutes sortes de denrées et marchandises licites et convenables et jouissent et usent de tels et semblables droits et privilèges que l'on a coutume de jouir et userès- autres foires et marchés de notre royaume de semblables qualitez, pourvu toutes fois que ceux dits jours n'y ait à quatre lieues à la ronde de la dite terre et seigneurie de Landes, autres foires et marchés auxquels ces présentes puissent préjudicier.
Cet édit fut donné « sur la très humble supplication de Claudel Fuzelier, escuyer, seigneur de Lamotte et de Cormeray et de la terre et seigneurie de Landes en considération des bons, agréables et recommandables services qu'il a faits aux feuzsrois nos prédécesseurs, que Dieu absolve et à nous (Henri IV), tantait fait de nos guerres que charges qu'il aeues en icelles que autre en plusieurs sortes et manière et espérons qu'il fera ci-après et ainsi que continuent nous faire a. ses deux fils qui ont toujours été employés pendant les dernières guerres pour nos services et continuent encore nous faire chacun jour. »
Les considérants élogieux qui précèdent venant du roi, montrent que Claude Le Fuzelier était un gentils homme dévoué à Henri IV, brave dans toutes les expéditions militaires où il prit part et habile dans les négociations qui lui furent confiées; les enfants suivaient le noble exemple de leur père. On les voit avec plaisir, employer leur crédit mérité par des services rendus à l'Etat, pour la création de foires et marché utiles au pays.
Ces lettres-patentes furent lues et enregistrées au baillage de Blois, le 14 juin1608, à la charge parle Sr ClaudeLe Fuzelier et ses successeurs, «de tenir lesd. foires et marché en foyet hommages du roy, d'en porter lafoy et la rendre par aveuen la Chambre des Comptes de cette ville, sauf et sans préjudice au procureur dud. seigneur, de se pourvoir pour le droit de septrage (Droit de mesurage sur les grains vendus au marché) requi spar ses conclusions. Elles furent ensuite publiées et enregistrées en la Chambre des Comptes du roy à Blois,le 19 décembre 1609. On voit que le baillage de Blois, en enregistrant l'édit d'Henri IV, avait fait certaines réserves ni claires ni précises, qui bientôt donnèrent lieu àdes difficultés déférées au Conseil du roi par Jean Le Fuzelier, escuyer, seigneur de Landes, contrôleur ordinaire et provincial des guerres en Bretagne..."
 
Extrait de "Rapports et délibérations :"

28 mai 1866: demande de la création d'un marché aux menues denrées...c'est pas gagné.
Avril 1875: Demande de fond pour la reconstruction de l'église..
Avril 1876: La classe de l'école de filles de cette commune est insuffisante; le Conseil municipal a décidé de la convertir en préau et de construire une autre salle. Ces travaux entraîneront une dépense de 5,079 fr.50. Cette commune est imposée de 28 c. pendant 20ans pour solder la construction de son église. Elle ne peut contribuer à la nouvelle dépense que par le produit de la vente de terrain, de dons et de souscriptions, ensemble 3,500 fr., et pour le surplus, le Conseil départemental de l'instruction publique et votre Commission sont d'avis de solliciter un secours de l'Etat qui s'élèvera au tiers à peine de la dépense.
Avril 1883: Secours aux communes sur les fonds de l'état pour maisons d'école. Appropriation d'une école de garçons.
Août 1888: en 1887, le phylloxéra fait son apparition à Cormeray. Demande de la commune pour travaux complémentaires à l'école de filles et à la mairie.
Août 1892: Etablissement de pompes: l'une dans la cour de l'école de filles; l'autre sur le puit communal.
Août 1895: ...deux seuls bureaux télégraphiques ont été ouverts depuis un an à Cormeray et Monteaux. Le nombre total des bureaux du département est aujourd'hui de 75...
1923: la commune est desservie en électricité. Distribution aux élèves habitants loin d'une soupe chaude, parfois un plat de légumes ou même de viande.
Personnages:
Général baron Legendre d'Harvesse (né à Cormeray): eu un filleul qui devint conseiller à Cormeray.
Perrine Le Fuzelier(vers 1500 à voir):cette noble dame était issue d'une famille du Blésois, des seigneurs de Cormeray, dont les armes étaient primitivement d'or,à trois chausses- trapes de sable, et qui obtint de Charles d'Orléans pour un service signalé la faveur d'y ajouter une fasce d'azur chargée de trois fleurs défis du champ
René le FUZELIER, écuyer, seigneur de Cormeray,..., se maria avec Louise d'Orléans le 24 novembre 1641.
Marie de BOURDALOUE, épousa le 21 février 1666 messire Charles Le Fuzellier, chevallier, seigneur de Cormeray et la Billaudière, fils de messire René le Fuzelier. devint dame de Cormeray.
Olivier Nicolas Louis de la SAUSSAYE, maire de Cormeray, au Château de al plante d'or, près Cormeray.
à voir:
Jean Frédéric Guillaume de SAHUGUET d'AMARZIT, comte d'Espagnac, mestre de camp de cavalerie, chevalier de Saint Louis, Baron de Lussac, Cormeray et autres lieux.
de la VALETTE.
des TOUETS
Hugues de CORMEROY: se serait croisé avec le comte de Blois
Mme de SAMPIGNY, château de saint Marie- d'Ardoise, Cormeray. Louis-.Michel-Marie H., né à Thoréle 10octobre 1855 maître de verrerie à Rougemont, épousa à Cormeray (L.-et-Ch.) en 1884 Françoise-Marie-Joséphine Husson DE SAMPIGNY, née à Blois le8 octobre 1863; neuf enfants, dont huit vivants.
Jehan de FAVEROIS étai td'une famille originaire de Favras, près de Cormeray (canton de Contres, Loir-et-Cher). Le "de" dans les noms de ce genre indique simplement le pays d'origine, de naissance ; mais pas du tout la noblesse.
Cf. Jehande Fains, originaire de Feings (commune de Loir-et-Cher).

Le Blason

Les armoiries de Cormeray se blasonnent ainsi :

D'argent au chef échancré d'une pièce de sable ; au cep de vigne du même mouvant de la pointe, pampré de cinq pièces de sinople, 2 et 3, et fruité de deux grappes aussi de sable, celle de dextre plus grosse ; à l'arc bandé couché de sable brochant sur le cep ; à l'épi ajusté tigé et feuillé de quatre pièces d'or, accosté de deux rinceaux arrondis de cormier de sinople dans l'échancrure du chef ; à la filière de sable.

Le Blason a été créé de toute pièce en 1991 par Dominique DENICHERE Sculpteur, ancien publicitaire et ancien conseiller municipal, de son propre chef, et qu'il a été approuvé par le conseil municipal en place cette même année, que ce blason moderne a été reconnu par la maintenance héraldique de France et déposé aux archives départementales de Loir-et-Cher. Cette prestation graphique ayant été bénévole.